Afin d’assurer le déplacement des patients ou leur transfert vers des hôpitaux, plusieurs moyens de transport sanitaire peuvent être utilisés.

Il s’agit notamment des VSL, des ambulances ou des taxis conventionnés. Cependant, le recours à ces véhicules se fait généralement dans des circonstances et conditions différentes. Il est, de ce fait, important de savoir faire la différence entre eux pour bénéficier d’un service adéquat. 

Que faut-il savoir sur le VSL ?

La forme extérieure est un point essentiel de différenciation du véhicule sanitaire léger. En effet, on le reconnaît par sa carrosserie blanche à quatre portes latérales tachetées d’une croix bleue à six branches. En plus de cela, c’est un véhicule exclusivement dédié au transport sanitaire avec la nécessité de disposer d’un agrément d’une agence régionale de santé. 

Le nombre de places réservé aux patients dans un VSL est de trois. Toutefois, il est exclusivement dédié au déplacement de personnes âgées ou à ceux qui n’ont pas besoin de soins d’urgence. Ceux-ci doivent pouvoir supporter un long trajet en position assise. Dans ce type de véhicule, le conducteur peut effectuer les premiers soins aux patients si besoin est. Par ailleurs, ce dernier est également disposé à les aider pour le remplissage des papiers administratifs. 

En outre, notez qu’il peut aussi servir de moyen de transport des solutions sanguines fragiles. Ainsi, il peut faciliter le déplacement du produit avec ou sans le receveur. En matière d’hygiène, les dispositions idoines sont également prises pour garantir le maximum de confort aux malades.

L’ambulance

L’ambulance est un véhicule de transport d’un seul malade. Elle effectue surtout un transport en position allongée, mais peut parfois déplacer des patients en position assise. De même, il peut y avoir des cas d’exception comme celui du transport d’une mère et de son nouveau-né. Cependant, elle n’intervient qu’en cas d’urgence. Pour ce faire, on a recours, soit à une ambulance classique, soit à celle de secours de soins d’urgences. Qu’importe celle utilisée, la prise en charge ou les premiers soins s’effectuent selon l’état de santé du patient. 

Généralement, l’ambulance embarque à bord deux intervenants qualifiés. Ainsi, pour le bon déroulement du secours, il est important que l’un d’eux dispose d’un DEA ou d’un certificat adéquat. Ceci favorise la réalisation de certains soins comme le maintien du rythme respiratoire au cours du trajet. Pour le reste, sachez qu’on fait appel à une ambulance sur prescription médicale de transport.

Quelle est la particularité d’un taxi conventionné ?

Le taxi conventionné se distingue par sa capacité à faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite ou celles ayant des rendez-vous dans les hôpitaux. C’est donc une solution de transport dans le cadre d’un contrôle, un examen médical ou un traitement. Il sert aussi de moyen de transport pour le transfert de patient d’un lieu d’hospitalisation à un autre.

Par ailleurs, un taxi conventionné ne convient pas à un recours d’urgence. De plus, son conducteur n’est pas tenu d’avoir une qualification spécifique. Toutefois, certaines structures spécialisées dans le domaine ont recours à des chauffeurs qualifiés pour ce type de transport. Tout comme le VSL, les taxis conventionnés disposent de trousse de soins en leur sein. Le véhicule fonctionne obligatoirement sur agrément de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) et il peut prendre autant de passagers que possible. C’est un moyen de déplacement qui garantit le confort du patient et favorise une certaine discrétion.