Aujourd’hui, il existe des établissements de santé qui accompagnent les patients ayant des risques de défaillance vitale plus grave.

Pourtant, certains font face à des insuffisances qui occasionnent une véritable inquiétude : le manque de personnel. Un état de chose qui ne va pas en s’améliorant, vu les dégâts occasionnés par l’épidémie de la COVID-19.

Les services de réanimation dans les hôpitaux : quels sont les problèmes rencontrés ?

La réanimation est une spécialité médicale qui existe depuis des années. Elle a pour objectif d’aider les malades à bénéficier d’une surveillance constante et un suivi total. Celle-ci est constituée d’une équipe de réanimateurs qui travaille en collaboration avec tous les autres médecins de l’hôpital. Par ailleurs, elle se distingue des autres services médicaux et est réalisée 24 heures sur 24 par un personnel spécialiste. La perfusion, l’intubation, la ventilation artificielle et l’échographie cardiaque font partie des interventions réalisées dans ce service pour sauver la vie des patients.

Toutefois, la réanimation est un service hospitalier qui, depuis plusieurs années, fait face à un manque de personnel notoire. Une situation due à un souci d’organisation aussi bien au niveau des soignants que de l’administration. Une situation ayant pour source une mauvaise gestion et une absence de financement conséquente qui ne fait que s’accentuer au fil des ans. Tout ceci, sans compter l’épidémie mondiale de la Covid-19 qui a véritablement aggravé la situation.

Selon les professionnels de santé, le secteur hospitalier est également gangrené par l’avènement de l’hôpital-entreprise. En effet, l’attention est beaucoup plus portée vers les recettes. Ainsi, l’administration est fixée sur l’optimisation des recettes et la réduction des dépenses. Un état de chose en total désaccord avec l’éthique médicale.

Réanimation dans les hôpitaux : un été qui s’annonce difficile 

Il est très fréquent de voir les services d’urgence des hôpitaux très débordés. Toutefois, les professionnels de santé sont encore plus inquiets pour cet été en approche. Il faut reconnaître que la fin de la crise de la covid-19 n’est pas encore proche. À cela s’ajoutent les différents cas qui pourraient se présenter en été.

Il y aura donc un véritable afflux de patients, mais qui sera difficile à gérer à cause du manque de personnel. Et ceci, pour plusieurs raisons. En effet, avec les problèmes rencontrés par les hôpitaux, il y a de moins en moins d’aspirants. Ce qui impacte négativement le secteur hospitalier, car le personnel est de moins en moins conséquent. Ceux qui exercent étant submergés, l’on fait face à des cas de dépressions, de fatigue excessive, d’arrêt maladie voire de démission. Les cabinets de conseils privés auraient pu être un recours adapté, mais c’est loin d’être le cas.

Mettre en place les solutions idoines

Il est donc important de trouver des solutions palliatives bien que celles-ci prendront du temps avant d’avoir l’impact voulu. L’une d’entre elles est de faire en sorte qu’il y ait plus de médecins de ville. Ceci, afin de permettre à ceux qui exercent de s’en sortir sans séquelles physiques et psychologiques sous l’effet d’un travail excessif. Pour ce faire, il faudra mettre en place des stratégies pour redonner envie aux aspirants. L’amélioration des conditions de travail doit être également de mise. Par ailleurs, l’hôpital public doit devenir plus attractif et l’éthique médicale davantage priorisée.